Nous avons déjà parlé à plusieurs reprises de la politique agricole commune (PAC), et de ce qu'elle implique :
- soutenir les agriculteurs et améliorer la productivité agricole, en garantissant un approvisionnement stable en denrées alimentaires abordables ;
- garantir aux agriculteurs de l'Union européenne un niveau de vie raisonnable;
- contribuer à la lutte contre le changement climatique et à la gestion durable des ressources naturelles ;
- préserver les paysages et les zones rurales dans toute l'UE ;
- maintenir l'économie rurale en vie, en stimulant l'emploi dans l'agriculture, les industries agroalimentaires et les secteurs connexes.
La PAC est une politique commune à tous les pays de l'UE. Il est géré et financé au niveau européen par les ressources du budget de l'UE.
La dernière réforme de la PAC, pour la période entre 2023 et 2027 (elle entrera en vigueur en janvier 2023) tente d'être plus juste et plus écologique.
Cependant, en raison des changements et des circonstances politiques et économiques qui se déroulent en Europe, comme la guerre entre La Russie et l'Ukraine, certaines organisations ont demandé de paralyser ou de modifier cette réforme. Il est évident que ces pays sont l'un des principaux fournisseurs de céréales et oléagineux pour l'Europe, quelque chose de fondamental pour la nutrition de la société et que leur manque affecte beaucoup, c'est pourquoi une partie du secteur demande à s'asseoir pour étudier à nouveau ce que la réforme de la PAC implique et qu'elle s'adapte au nouveau situation.
D'autre part, l'énorme hausse des coûts de production (notamment de l'énergie et du diesel), fait que de nombreux agriculteurs se lancent dans des manifestations de rue soucieux de la survie de leurs cultures. Aussi le thème de la sécheresse en Europe et des incendies affecte énormément à ce secteur.
Ce qui est demandé, c'est de reconsidérer la réforme de la PAC vers les nouveaux besoins car « si l'Europe change, la PAC doit changer », insistent certaines organisations comme Asaja, COAG, et Coopératives alimentaires. On parle de l'urgence de paralyser la réforme et de repenser celle qui réponde aux nouveaux besoins agroalimentaires de l'Europe.